"LE SEUL IDEAL QUE PUISSE SE PROPOSER LA RAISON HUMAINE EST D'AMELIORER CE QUI EXISTE, OR C'EST DE LA REALITE EXISTANTE QU'ON PEUT APPRENDRE LES AMELIORATIONS QU'ELLE RECLAME"
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Situation économique héritée et les efforts réalisés par le gouvernement de la 3eme République depuis 18 mois
Rappel de la situation économique antérieure
Poids de la dette (30% des recettes fiscales) : Aujourd’hui chaque 100 GNF encaissés par le trésor, 30 GNF servent à payer la dette, 35 GNF à payer les salaires, le reste 35 GNF servent au fonctionnement et à l’investissement.
Déficit budgétaire (13% en 2010) : Le déficit était entièrement financé par la planche à billet.
Taux de change élevé :
Amenuisement des réserves de change : Incapacité de la BCRG à couvrir les besoins d’importation du pays (moins d’un mois d’importation en 2010) ;
Taux d’inflation (21% en 2010) ;
Mauvaise gestion : contrats de gré à gré, double emploi, surfacturation, contrats sans études préalables, etc.…
Rappel de quelques progrès économiques
Réduction du déficit budgétaire (de 13% en 2010 à 2% en 2011) ;
Baisse sensible du taux d’inflation (de 21% à fin 2010 à 16% en avril 2012). L’objectif du gouvernement est de ramener ce taux à un chiffre d’ici fin 2013 dans le cadre de la FEC ;
Conclusion d’un programme formel avec le FMI avec un appui de prés de 200 millions de USD sur trois ans ;
Traitement intérimaire de la dette avec une annulation à hauteur de 146 millions de USD ;
Mobilisation des recettes exceptionnelles auprès du secteur minier (700 millions $) ;
Assainissement progressif de la gestion publique : plusieurs missions de contrôle et d’audit menées (marchés publics ayant conduit au gel des marchés injustes ; Universités-détection de plus de 30 000 étudiants fictifs dans le public et plus de 700 dans le privé ; recensement biométrique des fonctionnaires en cours de lancement ; recensement biométrique des militaires qui a permis de mettre à la retraite 3 928 militaires, etc.….)
Perspectives économiques
Redressement économique avec la reprise de la coopération avec le FMI impliquant l’annulation de plus de 2 milliards USD.
Mobilisation d’importants investissements dans le secteur minier (Rio Tinto, Bellzone, etc.…)- adoption d’un nouveau code minier plus juste qui garantit les intérêts de la Guinées,
Retour des investisseurs (MEDEF, investisseurs marocains, etc….),
Importants investissements dans le secteur touristique avec la construction de 8 hôtels modernes dont un seul en réhabilitation et extension ( Camayenne)-des groupes hôteliers de renom sont impliques dans ces projets(Radisson blue, Sherathon),
Création d’emplois
Création de milliers d’emplois pour les jeunes guinées à travers les projets miniers et infrastructures : Le gouvernement vise la promotion de l’emploi dans le privé par ce que plus rémunérateurs mais aussi par ce que l’État ne peut pas offrir du travail à tout le monde. Aussi, le gouvernement met l’accent sur l’assainissement du fichier de la fonction publique pour adosser ses futurs recrutements aux besoins réels de l’État,
Néanmoins pour faire face aux besoins de rajeunissement de la gestion financière, 500 jeunes ont été recrutés sur base de concours et sont en formation en ce moment ; une autre cohorte de 400 jeunes sont en cours de recrutement au sein de l’administration pour être formés à la gestion de l’État. Un programme plus vaste de renforcement du système éducatif est en cours en vue de maximiser les opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes.
Consolidation de la paix et besoins de réconciliation.
Rappel du besoin de paix et de concorde nationale, gage du développement socio-économique ;
La réconciliation nationale : mise en place de la commission provisoire de réflexion et efforts entrepris pour maintenir le fragile équilibre social,
Concertation régulière avec les forces vives de la nation : partis politiques, syndicats, société civile etc.…
Rencontres avec la force productive du pays : paysans, éleveurs, pêcheurs et artisans : Des programmes d’appuis à tous ces groupes ont été mis en place ou en cours d’être mis en place par le Gouvernement.
Appuis directs aux populations.
Fourniture des denrées.
Opération riz (deux opérations d’importation de commercialisation du riz importé) ;
Importation des denrées alimentaires de première nécessite pendant le carême (riz, sucre, farine, etc.…) ;
Approvisionnement des préfectures en poissons frais (liste à fournir par le ministère de la pêche et de l’aquaculture) ;
Appuis au monde paysan
Appuis à l’agriculture (fourniture d’intrants agricoles-engrais, herbicides, semence ; équipements agricole-tracteurs, motoculteurs, moissonneuses batteuses, etc.… ; accroissement des crédits budgétaires (1,5 mdrs à 250 mdrs en 2011), appuis à l’encadrement agricole) ;
Subvention des intrants des stocks et des frais divers (Prix : 135 000 par sac) – la distribution des intrants sera assurée par la CNA et ses démembrements ;
Mise en place d’une agence nationale de micro finance pour accompagner les petits producteurs et artisans ;
Augmentation des crédits budgétaires de l’IRAG (7mdrs contre 250 millions les années passées) ;
Relance de la culture du coton avec la société GEOCOTON dans les zones de production ;
Achat aux paysans d’une quantité de riz local dans toutes les préfectures au prix du marché ;
Appuis à l’amélioration du transport public et des infrastructures de transport
Subventions des produits pétroliers (les prix du carburant à la pompe sont les plus faibles de la sous-région) ;
Mise en place d’une nouvelle société de transport public avec un parc initial de 100 bus ;
Mise à disposition des jeunes sous forme de crédit, de motos taxi dans certaines préfectures ;
Poursuite des projets de voiries en dépit du gel des marches publics (liste des villes à fournir par le M. des Travaux publics)
Amélioration des performances du port et projet d’extension (information à compléter par le M. délégué au Transport) ;
Réaménagement de la route Tombo-Moussoudougou fin des travaux prévus en octobre, projet initialement prévu pour 30 mois ;
Construction de la route Matoto-Enta-Dabompa : Travaux totalement financés par le BND prendront fin en juillet 2012.
Construction de la Bretelle Enta-Sonfonia et de la Transversale T5 sud ;
Renforcement de la route Boffa-Kolabouyi financé par le BND.
Développement des infrastructures économiques
Le défi énergétique et hydraulique
Amélioration du taux de desserte en électricité (31% en décembre 2010 contre 65% en mai 2012). Les raisons de cette amélioration sont liées à l’augmentation de la capacité de production (réhabilitation des centrales thermique de Tombo 3 et 5, acquisition de nouvelles centrales – 50 MW au diesel installé à Kipé ; 50 MW au mazout en cours d’installation à Tombo et 50 MW au mazout en attente de livraison en juillet ;
Réhabilitation et extension des réseaux des communs de Matoto, Ratoma et Kaloum et de la ville de Boké : ces travaux sont en cours et sont accompagnés de la pose systématique de compteurs et d’ampoules à base consommation ;
Réhabilitation et extension des centrales capitales régionales : Faranah, Kankan, Labé et N’Nzérékoré ;
Fourniture et installation des lampadaires solaires dans les préfectures : 7 000 unités seront installées, les travaux ont commencé par les préfectures de la forêt qui sont déjà équipées, la Haute Guinée sera terminée en mai, alors que celles des deux autres régions naturelles seront livrées et installées d’ici fin juillet 2012 ;
Lancement des travaux de construction du barrage de Kaléta avec un cofinancement Chine-Guinée- les travaux ont démarré en Avril 2012 pour 48 mois ;
Amélioration de l’accès à l’eau en milieux rural
Réalisation de 200 forages à motricité humaine dans les CRD de Basse Guinée et Guinée Forestière ;
Lancement du programme de réparation et de remplacement de 2 300 forages en avril avec 50% de taux d’exécution ;
Télécommunications
Atterrissage de la fibre optique avec possibilité de connecter la Guinée au réseau mondial à un coût maîtrisé ;
Projet de construction de la dorsale nationale après celle de Conakry ;
Désenclavement numérique de certaines CRD ;
Sur le plan politique
Dialogue politiques : rencontres régulières entre le Chef de l’État et les leaders politiques afin de parachever le processus de transition et organiser des élections législation des raisons de crédibiliser le fichier électoral avant les élections ;
Dialogue social : implication des syndicats dans les discussions sur les sujets des plus importants (salaire, politique sociale, etc.…)
Renforcement de l’indépendance de la justice : mise en place d’un panel de juges pour enquêter sur les violences autour du 28 septembre 2009 ; activités libres des organisations de droits de l’homme,
Les efforts diplomatiques ; retour de la guinée sur la scène internationale – présence du chef de l’État aux différents sommets UA, CEDEAO, ONU et implication personnelle du Chef de l’État dans la résolution ;
«Le changement est en cours et nous sommes confiants que demain sera meilleur en Guinée avec la participation de nous tous »
M. Sanoussy Dabo
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