"LE SEUL IDEAL QUE PUISSE SE PROPOSER LA RAISON HUMAINE EST D'AMELIORER CE QUI EXISTE, OR C'EST DE LA REALITE EXISTANTE QU'ON PEUT APPRENDRE LES AMELIORATIONS QU'ELLE RECLAME"
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2017: Une année d’actions et de résultats pour le Président Alpha Condé
2017 Une année d’actions et de résultats pour le Président Alpha Condé
La Guinée s’inscrit dans un contexte particulier où le pays s’achemine vers des élections locales prévues le 4 février 2018.
Cette élection parachèvera la mise en place des institutions du pays. En effet, à ce jour, la Guinée est dotée de toutes les institutions d’une République en dehors de la Haute cour de justice qui sera meublée bientôt.
A travers sa Constitution, le peuple guinéen a exprimé ses aspirations à vivre dans un Etat de droit bâti sur le socle des valeurs de démocratie. C’est en cela que, depuis l’arrivée aux affaires du professeur Alpha Condé en 2010, le peuple souverain a décidé d’assigner comme mission principale aux différents gouvernements qui se succèdent, l’organisation réussie d’élections nationale et locale, lui permettant d’être l’artisan de son propre destin.
Le coût global de l’organisation des élections du 4 février s’élève à près de 800 milliards de francs guinéens qui sont mobilisés par le budget de l’Etat.
Au plan politique, ces dernières années ont été marquées par de nombreuses initiatives en faveur de l’approfondissement de la démocratie et de la bonne gouvernance. La foi du président Alpha Condé à la réconciliation nationale comme clé de voûte de la cohésion et de la concorde du peuple guinéen a contribué à la consolidation de l’Etat de droit. Sous son impulsion, la société politique guinéenne a connu une nette amélioration. On peut, entre autres, noter dans ce sens l’existence d’un chef de file de l’opposition avec un budget et un cabinet.
Il convient par ailleurs de dire que le débat démocratique et l’animation de la vie politique sont désormais du ressort de nombreux partis politiques créés librement en vue de l’organisation d’élections régulières, libres et démocratiques.
Le code général des collectivités locales qui consacre l’enracinement et l’appropriation citoyenne de la décentralisation est à mettre à l’actif des efforts entrepris. Il faut ajouter la configuration actuelle de l’Assemblée nationale, produit de la paix sociale retrouvée dans le respect des institutions républicaines.
Fort convaincu qu’un Etat de droit et une démocratie approfondie ne peuvent porter tous leurs fruits sans une bonne gouvernance, outil de promotion de nouveaux rapports au sein de la collectivité nationale, le Gouvernement impulse une politique volontariste qui met résolument l’ensemble des institutions du pays au service du peuple. Le programme de développement a aussi permis au président Alpha Condé de rassembler toutes les forces vives de la nation, notamment celles de la société civile, toute chose qui a su donner, sur toutes les questions essentielles intéressant la vie de la nation, la parole au peuple afin qu’il éclaire de manière responsable et participative, les justes décisions qu’il prend.
En travaillant à la consolidation de l’Etat de droit, en initiant des réformes pour l’approfondissement de la démocratie et en prônant la bonne gouvernance, le président Alpha Condé s’est révélé, être un champion de l’intégration sous-régionale et africaine.
C’est donc tout naturellement qu’il a été élu président de l’Union africaine. Sa politique de bon voisinage a été d’un apport appréciable dans les règlements de conflits divers dans des pays ouest-africains.
Le président Alpha Condé a toujours été à la pointe du combat pour un monde où les règles du multilatéralisme, fondées sur l’égalité entre les Etats, la solidarité et la justice feront de notre société mondialisée un havre de paix et de prospérité partagées.
Le schéma de développement du gouvernement guinéen, passé la crise Ebola qui a endeuillé des milliers de familles et mis à terre les économies des pays qui ont été touchés par l’épidémie, tient à améliorer le niveau de vie des populations et assurer la satisfaction des besoins fondamentaux. Malgré une conjoncture internationale défavorable marquée principalement par la chute du cours de la bauxite et la flambée des prix du pétrole, l’économie guinéenne est restée sur le sentier de la croissance et ce depuis trois ans.
L’année 2017 s’est ainsi achevée avec un bilan économique prometteur. En plus des changements économiques, un cadre attractif a été créé pour favoriser les investissements extérieurs. L’économie a progressé de 10 points dans le classement du doing business, elle est également classée par la Banque Mondiale, parmi les cinq pays qui se distinguent sur le plan de la compétitivité. Avec un taux de croissance économique de plus de 6%, un déficit budgétaire contenu, le taux d’inflation est aujourd’hui passé de 21 % à 8%.
Grâce à ses performances et la rigueur dans la gestion, la Guinée a pu naturellement conclure, au mois de décembre 2017, un autre programme avec le FMI appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC) lui permettant d'obtenir des prêts non concessionnels à hauteur de 650 millions de dollars, en complément d’autres financements identifiés pour le plan triennal 2017-2020.
Les politiques sectorielles mises en oeuvre ont eu pour ambition d’assurer à l’économie guinéenne une croissance soutenue ayant permis de réduire sensiblement l’incidence de la pauvreté en milieux urbain et rural. Et dans ce cadre, la majeure partie de la population apprécie la politique de lutte contre la pauvreté.
En ce qui concerne les secteurs sociaux, leur développement répond à cette ambition du gouvernement de consolider les bases du développement humain durable dans notre pays. Ainsi, la politique sanitaire a permis non seulement de renforcer la couverture sanitaire, la qualité des soins, la lutte contre le VIH/Sida et les principales maladies endémiques, mais aussi, elle a pu améliorer l’accessibilité géographique et financière des populations aux services de santé.
La mise en oeuvre du plan de développement de l’éducation de base aura contribué à améliorer les indicateurs de développement de l’Enseignement de base. Dans le même ordre d’idées, les enseignements secondaires et supérieurs ont bénéficié des mesures importantes de renforcement des capacités d’accueil et d’encadrement. En plus, à l’image de l’éducation de base, il vient d’être élaboré un programme décennal de l’enseignement secondaire et supérieur qui va accroître les capacités d’accueil au secondaire et au supérieur, améliorer la qualité de l’enseignement tout en développant la formation professionnelle.
Au total, dans les domaines de l’emploi, de l’habitat et de l’urbanisme, du sport, de la culture et du tourisme, de la sécurité ainsi que de la réforme de l’Etat, le président Alpha Condé a impulsé des politiques vigoureuses dont notre pays peut s’en enorgueillir. Bienvenue dans le bilan de l’Année 2017 qui débute par le carnet présidentiel national.
Carnet national
A l’instar des années précédentes, 2017 aura été une année d’intenses activités pour le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, dans son combat pour le développement socio-économique de la Guinée.
Sur le plan économique, le Président Alpha Condé a fait du développement de l’agriculture et la promotion de la culture d’exportation, son cheval de bataille durant l’année qui s’en est allée. C’est pour cette raison que le Chef de l’Etat à travers le Programme national de développement agricole (PNDA) a mis au premier plan la culture du café, du cacao, du palmier à huile et de l’anacarde.
Au compte de cette année 2017, 25.558 plants ont été remis à 322 producteurs pour la mise en valeur de plus de 178 hectares, 437.951 plants ont été mis à terre par 568 bénéficiaires sur une superficie de plus de 299 hectares. En même temps, 54.245 plants de caféier ont été mis à la disposition de 187 planteurs pour une superficie de 3915 hectares. Les bénéficiaires de l’ensemble de ces actions sont de Kissidougou, Macenta, Guéckédou et Nzérékoré. Une commande de café arabica du Rwanda est en cours. Elle sera composée de 7 variétés dont les pépinières seront installées en Moyenne Guinée, précisément au Centre de recherche agronomique de Baren, dans la Préfecture de Pita.
Comme le café, le cacao et le palmier à huile, la filière anacarde résulte de l’initiative présidentielle ayant pour objectif de mettre en valeur pour cette année, 30.000 hectares avec 600 tonnes de semence ainsi que la prise en charge de l’encadrement technique dans les grands bassins de production.
Dans la même optique, la Guinée a signé cette année à Abidjan en Côte d’Ivoire, une convention portant conseil international consultatif de cajou. Avec 35.000 tonnes de cajou exportées l’année dernière, la Guinée affiche de grandes ambitions pour le développement de la culture de rente qui a des impacts sur l’employabilité des jeunes et la création de richesses.
Pour la culture du maïs, il est prévu la mise en valeur sur 10.000 hectares dans les grands bassins de production en Haute Guinée (Mendiana, Siguiri, Dinguiraye), en Guinée Forestière (Lola, Beyla) et en Moyenne Guinée pour une production attendue de 40.000 tonnes de grains de maïs. Les besoins en intrants qui seront mis en place sont estimés à 250 tonnes de semence de maïs, 2.500 tonnes d’engrais et 25.000 litres de produits phytosanitaires. Egalement, un appui sera apporté à l’aval pour améliorer le séchage et l’argentage du maïs.
L’arachide quant à elle, va connaitre la mise en valeur de 5.000 hectares dans les bassins agricoles pour une production de 3.000 tonnes d’arachides coques.
Il faut retenir aussi que cette année, la mise en valeur de 735 hectares de culture maraichère de grande consommation a été soutenue par l’initiative présidentielle dans le but d’alléger le panier de la ménagère et améliorer la situation alimentaire et nutritionnelle des populations.
Dans le domaine de la porciculture, le rapport sur l’évolution des effectifs des porcs au compte de 2017, est élogieux, malgré le taux de mortalité de 6,52% chez les géniteurs et 16,25% chez les jeunes. Il ressort dans cet aspect, un taux de croissance de 27,19 % qui traduit un résultat de 1278 survivants issus des 445 reproducteurs introduits. Cette évolution des effectifs reflète la production de 2.318 jeunes par les 445 géniteurs durant les 16 mois de mise en oeuvre de l’initiative présidentielle. Il importe de signaler que cette initiative présidentielle avec l’appui du Royaume du Maroc entend engager un programme national d’insémination des bovins pour le développement de l’élevage en Guinée. C’est dans cette trajectoire que 25 vétérinaires ont été formés au Maroc en insémination artificielle.
Dans le secteur de l’énergie, le Président de la République en sa qualité de coordinateur de l’énergie pour l’Afrique a multiplié les initiatives pour l’électrification du continent.
C’est ainsi que le 4 février 2017, le Président Alpha Condé a lancé les travaux d’installation de la ligne d’interconnexion du Projet Energie de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG) sur le site de l’aménagement hydroélectrique de Kaléta.
Pour un coût global de 722 millions de dollars US, le réseau long de 1.677 Km avec une capacité de transit de 800 MW, et l’Aménagement Hydroélectrique (AHE) de Sambagalou d’une puissance de 128 MW, permettront de relier les réseaux électriques des quatre pays membres de l’OMVG que sont la Guinée, la Guinée Bissau, le Sénégal et la Gambie.
Il est l’un des projets d’intégration sous-régionale prioritaire du Nouveau Partenariat pour le Développement (NEPAD) et d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain EEEOA/WAPP, qui bénéficient de l’appui de neufs (09) partenaires techniques et financiers à savoir, la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Mondiale (BM), la Banque Européenne d’Investissement (BEI), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), l’Agence Française de Développement (AFD), la KFW, le Fonds Koweitien et Eximbank Chine.
Ainsi le 3 mars 2017, le Président guinéen a reçu à Conakry, son homologue tchadien Idriss Déby Itno, pour lancer le flambeau du projet énergétique phare du continent africain dont le Pr. Alpha Condé est le coordinateur. Dans la même trajectoire, s’est tenu à Conakry, le 16 mai 2017, le XVIIème Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Cette rencontre a connu la présence des Présidents Ibrahim Boubacar Keita de la République du Mali, Mohamed Ould Abdel Aziz de la République Islamique de Mauritanie, et Macky Sall de la République du Sénégal.
La rencontre a abouti à plusieurs recommandations au nombre desquelles le financement des barrages de Koukoutamba, Gourbassi, Boureya. Au cours de ce sommet, le Président Alpha Condé, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Sénégal depuis mars 2015, a passé la main à son homologue sénégalais Macky Sall.
En matière de coopération internationale, les bailleurs de fonds continuent de faire confiance à la Guinée. C’est ainsi qu’au cours de cette année, le Président Alpha Condé a obtenu deux accords importants de coopération.
Le premier accord est celui que la Guinée a signé le 5 septembre 2017 avec la République populaire de Chine en présence des deux Chefs d’Etat. Il s’agit d’un Accord Cadre de financement des projets d’infrastructures prioritaires pour une enveloppe de 20 milliards de dollars US couvrant une période de 20 ans (2017-2036).
Ce financement est principalement adossé aux revenus futurs de projets miniers portés par les entreprises chinoises en Guinée.
L’Accord négocié repose sur l’accord de coopération stratégique globale conclu en Chine lors de la visite d’Etat du Président de la République, le Pr Alpha Condé, en octobre 2016.
L’Accord Cadre signé fixe donc les conditions de réalisation de l’accord stratégique pour promouvoir un partenariat gagnant-gagnant.
Le principe de ce partenariat, est basé sur l’approvisionnement à long terme à la Chine de matières premières et produits miniers contre la possibilité pour la Guinée, le financement et le renforcement de la technologie afin de favoriser le développement des infrastructures et l’industrialisation du pays.
Les deux parties, tirant les leçons des expériences similaires, ont décidé d’adopter une approche structurée, réaliste et progressive. Cela se traduit par l’ancrage sur les revenus de projets miniers viables, la réalisation progressive de l’enveloppe de projets prioritaires par lots, et la définition des conditions de financement soutenables.
Les projets d’infrastructures sont financés sur la base d’études démontrant leur faisabilité, ainsi que sur la base des bénéfices économiques et sociaux. Le premier lot de financement porte sur un montant total d’environ 1,3 milliard de dollars et concerne les voiries de Conakry, la reconstruction de la route nationale 1 (tronçon Coyah-Mamou-Dabola), la ligne de transmission électrique Linsan-Fomi, la réhabilitation et l’extension d’une université régionale, l’extension du port de Conakry.
Il faut noter que le barrage hydroélectrique de Souapiti, en négociation avancée sous forme de partenariat public privé pour 1,5 milliard de dollars, n’est pas inclu dans les financements couverts par l’Accord Cadre.
Tout comme les projets d’extension de l’hôpital sino-guinéen, la construction du siège du Parlement, et l’appui au programme de changement climatique qui sont objets d’un don d’environ 100 millions de dollars.
Les exploitations minières permettant d’assurer le remboursement des prêts sont identifiées sur la base des projets commerciaux en conformité avec la règlementation en vigueur.
Les exploitations minières ciblées au titre des premiers lots de projets d’infrastructures sont le projet d’exploitation des blocs de Boffa Sud et Boffa Nord par Chalco, le projet bauxite alumine de CDM Henan Chine, le projet bauxite alumine de SPIC.
Le second accord est celui des 21 milliards de dollars que la Guinée a obtenu lors de la réunion du Groupe Consultatif sur le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020, tenue du 16 au 17 novembre 2017 à la Chesnaie du Roy au Parc Floral de Paris.
La réunion a été organisée par le Gouvernement de la République de Guinée en collaboration avec la Banque Mondiale sous la conduite du Président Alpha Condé. Le budget total de ce PNDES est en principe de 14,6 milliards de dollars, soit entre 3 et 3,5 milliards de dollars annuels à partir de 2017 sur une durée de 4 ans mais la Guinée en a récolté 21 milliards USD. Il se construit autour des quatre piliers que sont la bonne gouvernance, la croissance inclusive, le capital humain et le développement durable.
Une diplomatie active
Sur le volet politico-diplomatique, l’année 2017 a été marquée par la désignation du Président Alpha Condé par ses pairs, à la tête de l’Union africaine pour succéder à son homologue tchadien Idriss Déby Itno.
L’élection du Pr. Alpha Condé à la présidence tournante de l’organisation panafricaine a eu lieu lors du 28ème sommet des chefs d'État de l'Union africaine à Addis-Abeba, lundi 30 et mardi 31 janvier 2017. Durant son mandat qui s’achève en janvier 2018, le Président en exercice de l’Union africaine a surtout oeuvré pour le maintien de la paix et de la stabilité dans les foyers de tension en Afrique notamment en Libye, en Gambie, au Togo, au Mali, à la RDC et en Guinée Bissau.
Comme on le constate, 2017 aura été une année d’actions et de résultats pour le Président Alpha Condé qui a des perspectives pour 2018 à travers des projets de développement socio-économique en faveur des Guinéens pour lesquels il s’emploie toujours.
Et si la Guinée est considérée comme le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest, le pays est également un scandale géologique et agricole qui permet de développer notre nation. Le pays regorge d’un sous-sol diversifié en ressources minières, avec un potentiel énergétique et agricole de qualité pour une population estimée à plus de 12 millions d’habitants. Les opportunités d’investissement sont énormes avec un climat d’affaires attrayant mis en place par le Président de la République qui, depuis son arrivée au pouvoir, il y a maintenant 8 ans, entend mettre le pays sur le chemin sans détour du développement économique et social.
Oui, le Pr. Alpha Condé est résolument déterminé à exploiter toutes ces ressources dont dispose la Guinée pour favoriser son développement au profit surtout des couches les plus vulnérables que sont les jeunes et les femmes. Et justement, c’est pour atteindre ces objectifs que le Chef de l’Etat ne cesse de multiplier les déplacements à l’Extérieur pour non seulement expliquer à la communauté internationale les réalités de la Guinée nouvelle en matière de démocratie, mais également rassurer les bailleurs de fonds et hommes d’affaires du climat de stabilité, de l’environnement propice aux affaires. Bref, le chemin du développement qu’il ambitionne désormais imprimer à la Guinée.
Nous sommes alors à Paris dans la capitale française pour une visite d’Etat. La première d'un Chef d'Etat guinéen depuis 35 ans dans l’histoire des relations entre la Guinée et son pays colonisateur, la France. Deux présidents et deux amis de l’international socialiste se rencontrent pour la énième fois mais cette fois pour une visite d’Etat de 72 heures à la dimension de toutes les attentes. Le palais de l’Elysée ouvre donc ses portes au Président de la République de Guinée, Président en exercice de l’Union africaine. Le Pr. Alpha Condé est accueilli ce mardi 11 avril 2017 par le Président de la République française avec tous les honneurs. Le Pr. Alpha Condé et M. François Hollande en compagnie de leurs délégations respectives échangent sur plusieurs questions d’intérêt commun pour davantage renforcer l’axe de coopération Conakry-Paris. Des questions comme l’énergie, la santé ou encore l’agriculture ont été largement évoquées au cours de cet entretien qui a duré plus d’une heure. Entretien qui a d’ailleurs débouché sur la signature de 9 accords de coopération embrassant tous les domaines d’activités socioéconomiques entre la Guinée et la France. Entre autres conventions on note la gestion des déchets ménagers et assimilés, le désenclavement des zones de production agricole et la mise en place d’un programme d’électrification rurale solaire décentralisée. Pour le Président de la République française, après une rupture des relations diplomatiques entre la Guinée et la France dans le temps, il y a eu une reconstruction et selon lui, le Pr. Alpha Condé a été un élément déterminant pour que les deux nations aient désormais une amitié durable renouvelée, d’où le sens même de cette visite d’Etat. Le Président François Hollande a par ailleurs noté, citation : « Nous avons travaillé depuis ce matin pour que nous puissions signer un certain nombre d’accords et donner un sens à la relation entre la France et la Guinée ». Le Président François hollande a enfin souligné qu’il veut qu’il y ait de l’exemplarité dans cette nouvelle relation entre Paris et Conakry notamment en matière d’énergie renouvelable pour que la Guinée soit une référence en faisant en sorte que les premiers financements liés à l’accord sur le climat puissent trouver leur effet dans notre pays.
Voila donc le sens des nouvelles relations d’amitié et de coopération que le Président de la République est venu donner à Paris et accepté par son frère et ami François Hollande. Celles justement qui se veulent transparentes et bâties sur le respect mutuel. Respect entre la Guinée et ses partenaires au développement qui s’étend partout à travers les quatre coins du monde comme dans le pays du soleil levant.
Ainsi, ce mardi 20 juin 2017, le Premier ministre du Japon reçoit le Président Alpha Condé pour une visite d’Etat. L’enjeu est de taille à l’image de la réception.
Le Pr. Alpha Condé est donc avec Shinzo ABE en compagnie de leurs délégations respectives. La rencontre est axée sur les relations bilatérales. L’objectif est de faire avancer le partenariat entre le Japon et la Guinée dans divers domaines d’activités socioéconomiques. Les deux dirigeants ont réaffirmé leur volonté de renforcer davantage la coopération tant au niveau bilatéral qu’international. Relations basées sur les valeurs universelles telles que la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance. Le Premier ministre ABE a fait savoir au Pr. Alpha CONDE que le Japon restera toujours disposé à poursuivre et à renforcer son assistance en faveur du développement des infrastructures de qualité et des ressources humaines ainsi que dans les domaines relatifs à la sécurité alimentaire. Même avis chez le Président Alpha Condé qui promet de maintenir et de renforcer les relations entre Conakry et Tokyo. Et c’est dans ce sens qu’un accord sur le plan du développement économique et social a été signé entre les gouvernements guinéen et japonais en présence du Pr. Alpha CONDE et de Shinzo ABE. Au Palais impérial de Tokyo, l’ambiance est solennelle avec cet accueil chaleureux que l’Empereur du Japon a réservé au Président de la république de Guinée, président en exercice de l’Union africaine. Akihito reçoit ainsi le Pr. Alpha Condé pour échanger avec lui sur non seulement le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Japon et la Guinée mais également le Japon et l’Afrique. L’Empereur a mis cette visite officielle du Chef de l’Etat guinéen à profit pour réaffirmer sans détour son souhait de maintenir les relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays et les diversifier. Akihito a en tout cas rassuré le Pr. Alpha Condé de son engagement et de celui du Premier ministre Shinzo ABE à travailler main dans la main afin que les relations entre Conakry et Tokyo connaissent une dimension importante au profit des peuples guinéen et nippon. A son tour, le président de la République de Guinée a remercié l’Empereur pour l’appui inestimable du Japon à la Guinée pendant la période de la maladie à virus Ebola. Le Pr. Alpha Condé a, dans la même dynamique, indiqué toute sa satisfaction et celle du peuple de Guinée à Akihito par rapport à la réalisation du pont de KK dans la préfecture de Coyah que le gouvernement Nippon vient de mettre à la disposition de notre pays. C’est dans cet élan de volonté affichée des deux côtés que le président Alpha Condé a quitté le palais impérial de Tokyo pour le forum des affaires Guinée-Japon. Nombreux sont les chefs d’entreprises nipponnes et guinéennes qui ont pris part à ce forum des affaires Guinée-Japon. L’objectif étant d’expliquer à ces chefs d’entreprise du pays du soleil levant les nombreuses potentialités d’investissement dont dispose la Guinée tout en les amenant à s’intéresser à celles-ci en vue de leur exploitation dans un esprit de transparence mutuellement bénéfique. Concernant l’Afrique en général, le président en exercice de l’Union africaine a évoqué quelques priorités pour le développement du continent telles que l’énergie et les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le Président en exercice de l’Union africaine ouvre donc grandement la porte de la Guinée, bref de l’Afrique, aux investisseurs japonais. Le Pr. Alpha Condé souhaite une collaboration étroite avec le pays du soleil levant dans le but surtout d’exploiter judicieusement les nombreuses richesses dont dispose l’Afrique au profit des Africains.
Sans répit, le Président de la République poursuit son offensive diplomatique pour redonner encore confiance aux partenaires au développement en vue de leur implication massive dans l’essor de la Guinée.
Aussi, le Pr. Alpha Condé est-il à Xiamen dans la province de Fujian en république populaire de Chine en compagnie d’une forte délégation. Ce 5 Septembre 2017, le Pr. Alpha Condé est avec Xi Jin Ping pour une rencontre bilatérale dans le but de renforcer l’axe de coopération Conakry-Pékin. L’énergie, l’agriculture, la santé, la formation et les mines sont entres autres domaines importants dans lesquels la république populaire de Chine compte s’investir pleinement auprès du gouvernement guinéen pour combler les nombreuses attentes de la population guinéenne. Et justement, c’est pourquoi, les deux présidents, Alpha CONDE et Xi Xin Ping, en compagnie de leurs délégations respectives, ont eu un entretien bilatéral qui a duré plus d’une heure. Entretien au cours duquel les deux personnalités ont affiché leur volonté de maintenir et de diversifier les relations de coopération entre la Guinée et la république populaire de Chine. Cet entretien a débouché sur la signature de plusieurs accords de coopération notamment la mise à la disposition du gouvernement des équipements techniques pour la lutte contre le changement climatique. Une autre réussite de la coopération stratégique entre l’empire du milieu et la Guinée voulu surtout par le Président Alpha Condé lors de sa visite d’Etat à Pékin le 2 novembre 2016. Cette réunion bilatérale à Xiamen a abouti ainsi à la conclusion d’un accord-cadre de 20 milliards de dollars évoqué plus haut. Dans cet accord, les entreprises de l’empire du milieu qui se verront attribuer des permis et conventions minières aideront à rembourser à terme les revenus issus de ce programme de financement. Cette enveloppe financière s’articule autour d’un vaste programme de financement des infrastructures routières, sanitaires, éducatives et énergétiques.
Toujours soucieux du développement de son pays, le Président de la République a également effectué une visite d’Etat en république fédérale de Russie. La rencontre est fructueuse et prometteuse entre le président de la république de Guinée et le président de la fédération de Russie. Les poignées de main illustrent la volonté des deux dirigeants de renforcer leurs relations d’amitié et de coopération. Cet entretien bilatéral a permis au Pr. Alpha Condé et à M. Vladimir Poutine d’évoquer plusieurs sujets importants allant dans le sens de la redynamisation de l’axe Conakry-Moscou. Des questions comme la santé, la pêche, l’agriculture, la formation, l’énergie, la défense ou encore les mines ont été débattues au cours de cet entretien qui a duré plus d’une heure. Entretien bilatéral qui a débouché sur la signature de six accords de coopération entre les deux gouvernements. Entre autre autres accords signés, on note la coopération dans le domaine épidémiologique, de la prévention des maladies infectieuses en Guinée, du trafic illégal de stupéfiants, du renouvellement de la convention de la concession du gisement de Djan-Djan et la convention pour la réhabilitation, l’extension et l’exploitation du gisement de bauxite de Kindia. Avec cette nouvelle page qu’ouvre désormais le président Alpha Condé dans les relations entre Moscou et Conakry, le Président Vladimir Poutine a immédiatement annulé la dette russe vis-à-vis de la Guinée qui s’élève à 250 millions de dollars. Une marque de confiance désormais établie entre Conakry et Moscou dans l’optique de bâtir une coopération respectueuse et mutuellement avantageuse.
Une réussite parfaite de l’offensive diplomatique enclenchée par le Président de la République, qui arrive le mardi 19 septembre 2017 dans le pays de l’oncle Sam, précisément à New-York, pour prendre part à la 72ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. Une session axée sur le thème : Priorité à l’être humain, paix et vie descente pour tous sur une planète préservée. Le Président de la République en compagnie d’une importante délégation rehausse de sa présence ses assises de New York. Une occasion pour le Pr. Alpha Condé, du haut de cette tribune des Nations Unies, de montrer à la face du monde la place de la Guinée, aujourd’hui décidée à prendre son destin en main en suivant le chemin du développement avec comme priorité les femmes et les jeunes. Le Président de la République a en outre indiqué toute sa satisfaction, à ce parterre de personnalités, de voir aujourd’hui la communauté internationale porté davantage confiance en la Guinée, compte tenu justement des nombreux progrès enregistrés ces dernières années, comme le respect des droits de l’Homme, la bonne gouvernance et le difficile programme du Fonds monétaire international mené avec diligence pour aboutir enfin à des résultats probants.
Une confiance qui fait aujourd’hui que le Président Alpha Condé est sollicité de partout à travers le monde comme à Amman, capitale du Royaume hachémite de Jordanie.
Le Pr. Alpha Condé est reçu au Palais royal d’Amman par le roi Abdallah II (au trône depuis le 7 février 1999) le 13 Novembre 2017.
Les deux personnalités s’entretiennent ainsi sur plusieurs axes de coopération notamment la défense, la santé et l’agriculture. Un tête-à-tête qui a permis au Pr. Alpha Condé et au Roi Abdallah II de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre la Guinée et le Royaume de Jordanie. Les deux personnalités, en compagnie de leurs délégations respectives, ont réitéré la même volonté d’aller dans le sens de la redynamisation de l’axe de coopération Conakry-Amman en commençant tout d’abord par l’ouverture des représentations diplomatiques dans les deux capitales.
Le Pr. Alpha Condé et le Roi Abdallah II ont enfin exprimé leur désir de mettre en place une commission mixte paritaire entre Conakry et Amman. L’objectif étant de définir les domaines dans lesquels la Jordanie et la Guinée comptent évoluer pour renforcer leur coopération.
Une coopération que les bailleurs de fonds et investisseurs, brefs, partenaires au développement de la Guinée, comptent désormais renforcer pour soutenir la politique de développement du Président de la République dans le cadre du PNDES (Plan National de Développement Economique et Social 2016-2020) dont les travaux se sont tenus à Paris le jeudi, 16 Novembre 2017. Partenaires au développement de la Guinée et hommes d’affaires venus de partout ont pris part à ses assises de Paris. Pour le Chef de l’Etat guinéen, ce PNDES est le premier jalon d’une trajectoire qui doit sans nul doute mener le pays à l’émergence et à la prospérité. Apres deux jours d’intenses travaux sur le PNDES, les résultats, selon le Président de la République, dépassent largement les attentes du Gouvernement. 21 milliards de dollars ont été annoncés par les partenaires au développement de la Guinée pour soutenir ce PNDES 2016-2020.
Un pari réussi par le Président de la République qui a été reçu à cet effet au palais de l’Elysée par le nouveau Président de la République française le mercredi, 22 novembre 2017. Nombreux sont les sujets évoqués par le Pr. Alpha Condé et M. Emmanuel Macron. Entre autres, le trafic d’êtres humains en Libye, la situation politique au Togo, la République Démocratique du Congo, la Centre-Afrique, le Gabon, le climat et la sécurité. Les deux présidents ont mis également cette rencontre à profit pour parler longuement de la redynamisation des relations bilatérales entre la France et la Guinée. Des sujets, comme l’énergie, la santé, les nouvelles technologies de l’information et de la communication et tant d’autres, ont été évoqués. Le Président Emmanuel Macron a témoigné à cet effet l’engagement de la France vis-à-vis de la Guinée pour soutenir son PNDES 2016-2020, pour une enveloppe financière de cinq cent millions d’Euros. Ce qui permettra à la France, selon le Président Macron, de continuer ses efforts sur les secteurs prioritaires tels que l’Education et la formation professionnelle, l’agriculture et le développement rural, le développement local, la recherche et la santé. Le Président Emmanuel Macron tient donc à mettre au coeur de ses préoccupations ces questions de développement clés pour renforcer le partenariat avec la Guinée. Partenariat que souhaite maintenir et diversifier le Président Alpha Condé qui a tenu à remercier le Gouvernement français du soutien important qu’il a apporté au groupe consultatif sur la Guinée concernant le PNDES qui a été une parfaite réussite. Réussite qui témoigne de la confiance que les bailleurs de fonds et partenaires au développement de la Guinée porte au pays du Pr. Alpha Condé qui ne cesse de montrer sa force, sa détermination, en un mot son leadership, à travers le monde concernant non seulement la défense des intérêts de la Guinée mais aussi ceux de l’Afrique. Une nouvelle ère s’ouvre donc pour la Guinée et l’Afrique. CQFD.
Ainsi, après avoir ramené la Guinée sur l’échiquier international, le Président de la République s’impose désormais comme un véritable leader en Afrique. Son influence a franchi toutes les frontières d’un continent prometteur et plein d’ambition, l’Afrique.
Un an au service de l’Afrique
Mais retour à Addis-Abeba dans la capitale éthiopienne, le 30 janvier 2017. Les 55 chefs d’Etat et de Gouvernement du continent se réunissent au siège de l’Union africaine pour élire à l’unanimité le Président guinéen, Alpha Condé, à la tête de l’organisation continentale. Le Président Condé succède ainsi au Tchadien Idriss Deby Itno. Cet ancien Président des étudiants d’Afrique noire en France accepte de prendre en toute humilité les rênes de cette organisation panafricaine pour un mandat d’un an.
Très rapidement, le Pr. Alpha Condé s’active en engageant au sein de l’Union africaine de grandes reformes tout en responsabilisant plusieurs chefs d’Etat comme champions sur un certains nombre de dossiers clés pour défendre l’Afrique tels que la politique, le terrorisme, l’immigration, le commerce intra-africain bref, la défense de tous les intérêts africains. Et c’est dans cette dynamique que le Président en exercice de l’Union africaine a été invité à Abidjan en Côte d’Ivoire ce 28 mars 2017 pour prendre part à la deuxième édition de la conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique. L’objectif est d’échanger sur les voies et moyens devant permettre aux dirigeants du continent de se donner davantage les moyens pour satisfaire les besoins fondamentaux de leurs populations notamment en matière d’emplois, d’infrastructures, d’énergie et d’agriculture. Ici, du haut de cette tribune et devant toutes ces personnalités, le Président en exercice de l’Union africaine a insisté auprès de ses pairs du continent sur la nécessité d’unir leurs forces en vue d’une forte intégration africaine. Mais pour parvenir à cela, le Pr. Alpha Condé insiste, citation : la CEDEAO a beaucoup avancé sur l’intégration économique mais zéro sur l’intégration politique. Nous sommes en retard par rapport à la SADEC et l’Afrique de l’Est du point de vue intégration politique, parce que nous sommes encore trop attachés à l’ancienne puissance coloniale.
Des applaudissements, oui, il y en a eu dans cette salle pour ces propos osés et combien de fois salutaires du Président en exercice de l’Union africaine. « Coupons le cordon ombilical », ce message fort du Président Alpha Condé dépasse les frontières africaines et se transporte dans tous les quatre coins du monde. Mais l’objectif de ce cri de coeur est de dire à la communauté internationale, d’ailleurs à tous les partenaires au développement de l’Afrique, que le continent est désormais mûr et prêt à prendre son destin en main en coopérant avec tout le monde dans le respect mutuel. Respect que le Président en exercice de l’Union africaine tient absolument pour que l’Afrique soit désormais un continent écouté et respecté.
Et au cours des assises de la 11ème édition des journées européennes de développement tenues a Bruxelles dans la capitale belge, le mardi, 6 juin 2017, le Président de l’Union africaine a aussi été précis sur l’avenir de l’Afrique devant ce parterre de personnalités européennes. « Nous devons réussir à écrire ensemble les pages futures de nos relations dans un respect des règles d’équité et de souveraineté respective », souligne le Président Alpha Condé.
C’est ce message fort que le Pr. Alpha Condé est venu porter, ici à Berlin, à la connaissance des dirigeants du monde dans la capitale allemande le mardi 13 juin 2017 au cours de ces assises du partenariat Afrique G20 axées sur le thème : investir dans un avenir commun. L’objectif est d’améliorer substantiellement le climat des affaires en Afrique dans le but de créer des opportunités d’investissement. Pour le Président en exercice de l’Union africaine, la réalisation des différentes initiatives pour le développement de l’Afrique nécessite des cadres financiers permettant d’accroitre des investissements dans les infrastructures durables et la création d’emplois
Le 28 juin 2017 à Ndjamena dans la capitale tchadienne, le Président en exercice de l’Union africaine place le continent au centre de ses préoccupations : « Nous voulons dialoguer avec tous nos partenaires au développement mais sans ingérence dans les différents problèmes internes de nos Etats », insiste le Pr. Alpha CONDE devant ces centaines de jeunes africains venus prendre part au forum panafricain de la jeunesse avec pour thème : Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse. Ici, du haut de cette tribune, le Président de l’Union africaine a mis un accent particulier sur le retard de l’Afrique.
Le Président en exercice de l’Union africaine maintient toujours sa position. Celle qui consiste à respecter la souveraineté des Etats du continent dont il a la charge de conduire les destinées pour un mandat d’un an.
Aux assises de la 72e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies tenues ce 19 Septembre 2017 à New York sous le thème : ‘’Priorité à l’être humain, paix et vie descente pour tous sur une planète préservée’’, le Pr. Alpha Condé est en compagnie d’une forte délégation. Du haut de cette tribune des Nations Unies le chef de l’Etat guinéen, Président en exercice de l’Union africaine, a dénoncé l’injustice du Conseil de Paix et de sécurité des Nations Unies concernant la place qu’occupe l’Afrique.
Toutes les questions liées au développement socioéconomique et politique du continent ont été évoquées ici par le président en exercice de l’Union. Mais le Pr. Alpha Condé a surtout mis un accent particulier sur les femmes et les jeunes, des couches importantes du continent qui retiennent l’attention aujourd’hui de tous les dirigeants.
A Bonn en Allemagne, au cours de la 23e Conférence des Parties sur le climat ce 15 novembre 2017, le Président en exercice de l’Union a rassuré son auditoire sur l’engagement du continent à se battre contre les dérèglements climatiques.
Toujours actif et combattif pour la cause du continent, le Président en exercice de l’Union africaine se rend à Abidjan ce 29 novembre 2017 pour diriger les travaux du 5e sommet Union africaine-Union européenne, premier du genre sur le continent africain avec pour thème : Investir dans la jeunesse pour un avenir durable. A l’entame de son propos, le Président Alpha Condé a dénoncé vigoureusement les événements qui sont survenus ces derniers temps en Libye concernant le trafic d’êtres humains. Le Président en exercice de l’Union africaine a exprimé sa colère sur ce sujet et a promis de faire en sorte que toute la lumière soit faite pour situer les responsabilités afin que les auteurs de ces actes malheureux soient punis conséquemment.
Sous la présidence du Pr. Alpha Condé, panafricaniste convaincu, l’Union africaine aura connue une profonde mutation. Oui sans nul doute, un profond changement qui a porté haut et fort aujourd’hui les véritables revendications africaines sur les dossiers clés du monde à l’image de la récente élection du Directeur Général de l’OMS au cours de laquelle les dirigeants du continent ont parlé d’une même voix. Avec sa diplomatie, son combat sans cesse, le Président Alpha Condé est également parvenu à faire revenir le Maroc au sein de sa propre famille africaine qu’elle avait quitté depuis plusieurs années. L’objectif pour le Pr. Alpha Condé est de redonner force à l’Union africaine pour agir ensemble sur ses propres dossiers.
A cela s’ajoute bien évidemment la question du financement de l’organisation panafricaine. Les dirigeants du continent à l’unanimité ont également décidé de faire en sorte que chaque pays octroie deux pour cent de ses importations pour financer l’Union africaine. Oui, tout est parti de leur propre décision à Kigali. Ces dirigeants ont compris la nécessité de financer leur propre organisation dans l’optique bien entendu d’être indépendant et pouvoir décider eux-mêmes de la prise en main effective de leurs propres problèmes car, le constat était amer. L’Union européenne finançait la moitie du budget de fonctionnement de l’Union africaine, ce qui donnait du coup la latitude à cette organisation européenne de décider du sort des problèmes africains. Aujourd’hui donc, le Président Alpha Condé a réussi sans nul doute à imprimer une nouvelle dynamique à l’Union africaine. Dynamique qui restera dans les annales de l’histoire des relations entre l’Afrique et ses partenaires au développement surtout en ce qui concerne le respect de la souveraineté des Etats africains bref, de l’Afrique pour un partenariat égal à égal sans influence. C’est une illustration parfaite d’un long combat pour la cause de la Guinée et de l’Afrique dans son entièreté que cet ancien Président de la FEANF, Fédération des étudiants d’Afrique noire en France, panafricaniste convaincu met en application. Et aujourd’hui, il sera difficile pour les autres dirigeants africains qui prendront la relève de l’Union africaine de reculer face à ces changements profonds salués partout en Afrique et dans le monde. On appelle ça aussi tout simplement, Africa is back.
Le Bureau de Presse de la Présidence
Sanoussy Dabo